Tout appareil électronique a besoin d’une source d’énergie afin de fonctionner. Aujourd’hui, nous vous proposons ce guide afin de tout savoir sur les accumulateurs (ou simplement, accus), qui jouent ce rôle dans le cas d’une cigarette électronique.
Dans le cas du vapotage, un accumulateur se présente toujours sous une forme cylindrique, faisant penser à une grande pile. Sorte de tube fournissant de l’électricité, c’est lui qui permet à la résistance de chauffer afin de pouvoir faire s’évaporer l’e-liquide qui est ensuite inhalé.
Aujourd’hui, la grande majorité des accumulateurs fonctionne via une technologie appelée lithium-ion. Commercialisée pour la première fois en 1991 par Sony, elle fonctionne grâce à un procédé basé sur l’échange réversible de l’ion lithium, entre une électrode positive et une électrode négative.
Il existe différentes dimensions d’accumulateurs pour cigarettes électroniques. Celles-ci sont décrites à l’aide des chiffres suivants :
Le premier nombre, 18, 20, 21 ou 26 désigne le diamètre de l’accumulateur, en millimètres. Ainsi, une batterie en format 18 650 mesurera 18 mm de diamètre.
Les deux chiffres suivants, soit 35, 65, ou 70, désignent quant à eux sa longueur, toujours en millimètres. Si l’on garde notre exemple d’un accumulateur 18 650, on apprend alors qu’il mesurera 65 mm de longueur.
Enfin, le dernier chiffre, toujours 0 dans le cas d’une batterie pour cigarette électronique, désigne sa forme. Un 0 dans le cas d’un cylindre, ou un 1 pour un accumulateur de forme cubique.
Tout accumulateur possède une tension nominale. Afin de schématiser un peu, on pourrait la comparer à de l’eau qui parcourt un tuyau et dont la pression serait alors le courant.
Dans le cadre du vapotage, la tension nominale des accumulateurs se situe aux alentours de 3,7 volts, à cause de la chimie utilisée afin de les faire fonctionner. Celle-ci varie cependant selon le type de batteries. Dans le cas d’une batterie de voiture par exemple, elle se situe à 12 volts, tandis que pour une pile AA, elle n’est que de 1,2 V. Il est ainsi possible de déterminer la chimie d’une batterie simplement en regardant sa tension nominale.
Attention, il est important de différencier la tension nominale de la tension maximale. En effet, si la tension maximale d’un accu’ pour cigarette électronique est de 4,2 V, sa tension nominale, « de croisière » en quelque sorte, n’est que de 3,7 V.
Si l’on garde notre exemple d’un tuyau d’eau, si la tension nominale représente la pression, le courant de décharge représente quant à lui le débit.
Il existe deux types de courant de décharge :
Le courant de décharge maximal (CDM) indique quant à lui l’intensité maximale de ce débit, sur une très courte période.
En effet, puisque lors de l’utilisation d’un produit de ce type, l’intensité du courant qui sera déversée par l’accumulateur dépend directement de la valeur de la résistance, il est primordial de s’assurer que cette intensité ne dépassera pas le CDM que peut supporter la batterie.
En cas de dépassement de cette valeur, il existe un risque de dégazage de l’accu’, voire d’explosion.
Inutile d’y aller par 4 chemins, le choix de l’accumulateur dans le cadre de l’utilisation d’un mod électronique n’a que peu d’importance. En effet, tous les accus’ vendus par des magasins et sites internet spécialisés disposent d’un CDC, CDM et d’une autonomie suffisante pour être utilisés avec une box électronique.
Voici tout de même un petit tableau récapitulatif qui vous indiquera l’intensité maximale que vous demanderez à votre accumulateur en fonction de la puissance à laquelle vous vapotez :
Puissance (Watts) | 10 | 50 | 100 | 150 | 200 |
Intensité (Ampères) | 3,3 | 16,4 | 32,9 | 49,3 | 65,8 |
Dans le cas d’un mod mécanique, les choses se compliquent un petit peu.
En effet, si la valeur d’une résistance ne joue aucun rôle particulier dans le cas d’une box électronique, elle devient au contraire primordiale lors de l’utilisation d’une box mécanique.
Rappelez-vous, si l’intensité du courant que vous demandez à votre accumulateur dépasse son courant de décharge maximal, il existe de réels risques pour votre sécurité.
C’est pour cette raison que les mods mécaniques ne doivent être utilisés que par des vapoteurs aguerris, connaissant la loi d’Ohm sur le bout des doigts.
Petit rappel concernant la loi d’Ohm
Intensité ( I ) = Tension ( U ) / valeur de la résistance ( R )
Ce calcul permet de connaître le CDM minimum que devra posséder votre accumulateur en fonction de la valeur de votre résistance.
Prenons un exemple concret :
Vous souhaitez connaître l’intensité maximale du courant qui sera demandé à votre accumulateur avec une résistance de 0,5 Ohm.
Intensité = 4,2 V (la tension de votre accumulateur) / 0,5 Ohm (la valeur de votre résistance).
Le résultat de ce calcul est : 8,4
Votre accumulateur devra alors posséder un CDM de 8,4 ampères minimum.
De la même manière qu’il est nécessaire de changer régulièrement la résistance de sa cigarette électronique, il est tout aussi important de changer d’accumulateur lorsque le besoin s’en fait sentir. Mais quand devient-il nécessaire de procéder à un remplacement ?
Nous l’avons vu dans le paragraphe précédent, il existe de réels risques lors de la mauvaise utilisation d’un accumulateur. Cependant, il est important de noter que ces risques sont similaires lors de l’utilisation de la batterie d’une voiture, ou même d’un simple téléphone portable. Inutile donc d’en devenir paranoïaque.
En revanche, il convient tout de même d’observer certaines règles afin de s’assurer qu’aucun accident ne se produise.