La cigarette éléctronique

Introduction

Depuis plusieurs années maintenant, la cigarette électronique, ou vaporisateur personnel, a su s’imposer parmi la population mondiale. Parfois décriée, souvent encensée, que sait-on vraiment d’elle ? Comment fonctionne-t-elle ? À qui s’adresse-t-elle et comment la choisit-on ? Autant de questions auxquelles E-quinoxe va répondre ici.

Pourquoi passer à la cigarette électronique ?

La cigarette électronique s’inscrit dans une logique de réduction des risques (RDR), c’est-à-dire l’ensemble des stratégies visant à limiter les dommages causés par un domaine spécifique, et dans notre cas, celui du tabagisme. Elle est considérée comme un outil de sevrage tabagique, et s’adresse ainsi exclusivement aux fumeurs.

Cigarette électronique et santé

Malgré ce qu’on peut entendre et lire ici ou là, la science possède d’ores et déjà de nombreux éléments concernant les effets sur la santé du vapotage. En 2015 par exemple, le ministère de la Santé britannique commandait plusieurs études indépendantes destinées à étudier l’impact de la cigarette électronique sur le corps humain. Celles-ci arrivaient à la conclusion que vapoter est « au moins 95 % moins nocif que fumer ».

Des résultats corroborés par de nombreuses autres études, et réaffirmés par le Ministère de la Santé britannique chaque année. Depuis lors, le Royaume-Uni a fait du vapotage un véritable outil dans sa lutte contre le tabagisme. Alors que certains pays continuent de s’en méfier sans véritable raison, lui la conseille ouvertement à ses citoyens. Côté français, il aura fallu attendre l’année 2020 et la refonte du site Tabac Info Service pour voir la vape officiellement présentée comme un moyen d’arrêter de fumer.

Attention cependant, il est important de noter que ces études n’ont jamais conclu au fait que la cigarette électronique est complètement inoffensive. Oui, bien sûr, le plus sain reste de ne pas fumer et de ne pas vapoter. Mais pour les fumeurs qui ne réussissent pas à se sevrer du tabac, la cigarette électronique permet de leur apporter la dose de nicotine dont ils ont besoin, tout en réduisant drastiquement les risques pour leur santé.

Mais comment se fait-il alors que la vape soit moins nocive ?

Afin de répondre à cette question, il convient de se pencher sur le mode de fonctionnement d’une cigarette électronique.

Alors qu’une cigarette traditionnelle utilise un phénomène de combustion (le tabac est brûlé), celui-ci est totalement absent lors du vapotage. Et les nombreuses maladies liées au tabagisme proviennent justement de ce phénomène de combustion. Ainsi, en l’éliminant, on élimine les principaux risques inhérents à la consommation de tabac.

Les avantages d’arrêter de fumer avec la cigarette électronique

Nous l’avons vu, la cigarette électronique est moins dangereuse pour la santé que le tabagisme. Mais alors, pourquoi se diriger vers cet outil plutôt que vers des substituts nicotiniques plus traditionnels, comme les patchs ou les chewing-gums ? Tout simplement, car arrêter de fumer avec la vape est plus facile, et permet même de vivre sa période de sevrage avec plaisir.

Le premier élément de plaisir qu’offre le vapotage est la conversation des liens sociaux créés par le tabagisme.

En arrêtant de fumer avec la cigarette électronique, il vous sera toujours possible de prendre votre pause clope avec vos amis ou collègues, à la seule différence que désormais vous vapoterez. En arrêtant de fumer avec un patch, ce lien se perd rapidement puisqu’accompagner ses connaissances pour fumer, lorsqu’on reste planté là, à ne rien faire, devient vite ennuyeux. Arrêter de fumer avec la vape permet ainsi de ne pas avoir à transformer entièrement son quotidien, et même de conserver certaines de ses habitudes.

Et les habitudes sont importantes. L’autre atout de la vape est de permettre de conserver le geste de fumer. Lorsqu’on a porté une cigarette à sa bouche pendant des années, tous les jours, au point que ça en devienne automatique, il est très compliqué de perdre cette habitude du jour au lendemain.

Avec la cigarette électronique, le geste est conservé. Une différence de taille avec les autres substituts nicotiniques puisque celle-ci vous permettra de tromper votre cerveau, qui ne se rendra même pas compte que vous êtes en train d’arrêter de fumer.

Le troisième atout que l’on pourrait citer est financier. Si l’on prend le tarif d’un paquet de cigarettes à l’heure actuelle, un fumeur qui en consomme un par jour dépense 300 €/mois afin d’assouvir son addiction.

En remplaçant le tabac par la cigarette électronique, même si vous passez votre journée complète avec votre e-cigarette à la bouche, il sera compliqué de dépasser la dose de 10 ml d’e-liquide par jour, soit 5,90 € pour les produits les plus coûteux. De 300 €/mois, le budget passe ainsi à 180 € grand maximum. De substantielles économies que vous pourrez utiliser pour vous faire plaisir.

Et puisque nous parlons de plaisir, comment ne pas parler des milliers de saveurs proposées par la cigarette électronique ?

Alors qu’arrêter de fumer avec un patch fait perdre les habitudes que l’on a et nous prive de certains liens sociaux, pourtant importants pour nous, la cigarette électronique permet de conserver tout ça, tout en inhalant un produit à la saveur que l’on aime.

Vous êtes un grand fan des Paris-Brest ? Alors pourquoi ne pas arrêter de fumer à l’aide d’un e-liquide qui vous fera ressentir le goût de votre pâtisserie préférée en permanence ? Et tout ça, sans prendre le moindre kilo !

Bref, la cigarette électronique permet d’arrêter de fumer en se faisant plaisir. Un atout qu’aucun autre substitut nicotinique ne possède. Probablement l’une des raisons pour lesquelles plusieurs études scientifiques en sont arrivées à la conclusion que le vapotage est le moyen d’arrêter de fumer le plus efficace. Les taux d’abandon du tabac avec la cigarette électronique sont en effet 2 fois plus élevés qu’avec les patchs et autres chewing-gums.

Qu'est-ce qu'une cigarette électronique ?

Bien que les premières traces de cigarettes électroniques soient apparues dans les années 1900, celles-ci ont bien changé depuis l’époque. Aujourd’hui, une cigarette électronique est toujours composée des mêmes éléments, que nous allons détailler dans ce chapitre.

La batterie

La batterie est la source d’énergie qui permet à la résistance de chauffer l’e-liquide afin qu’il puisse être vaporisé. Il existe deux types de batteries, les batteries scellées et les batteries amovibles.

Les batteries scellées ne peuvent être remplacées. Ainsi, un modèle d’e-cigarette pourvu de ce type de batterie devra être remplacé en intégralité lorsque celle-ci deviendra moins efficace à force d’utilisation. Il conviendra d’utiliser un câble de recharge lorsque la batterie faiblit, afin de la recharger.

Les batteries amovibles, souvent sous la forme d’un accumulateur, peuvent quant à elles être remplacées. Elles représentent généralement le choix le plus intéressant, bien que plus encombrantes de par leur forme. Les différents types d’accumulateurs généralement utilisés sont les 18 650, 20 700 et 21 700. Les deux premiers chiffres désignent le diamètre de l’accumulateur, les deux suivants la longueur, et le dernier la forme.

Un accu’ 18 650 va donc mesurer 18 mm de diamètre, 65 mm de long, alors que le 0 signifie qu’il aura une forme cylindrique.

Ces batteries peuvent être sorties de leur logement afin d’être rechargées à l’aide d’un chargeur externe.

Le clearomiseur, atomiseur ou dripper

Sur la batterie sera vissé l’élément dans lequel se trouveront la ou les résistances qui serviront à chauffer l’e-liquide.

Un clearomiseur fonctionne à l’aide de résistances préfabriquées, souvent par le fabricant du clearomiseur lui-même. Il possède un réservoir permettant de stocker une petite quantité d’e-liquide qui sera vapoté, généralement entre 2 et 5 ml.

L’avantage des clearomiseurs réside dans leur facilité d’utilisation. Lorsque vient le moment de changer la résistance, il suffit de dévisser l’ancienne, en visser une nouvelle, et le tour est joué.

Un atomiseur est similaire à un clearomiseur, à la différence prêt qu’il fonctionne à l’aide de résistances que le vapoteur fait lui-même. S’il convient de posséder un peu de matériel (peu coûteux) pour les fabriquer, l’avantage principal de ce matériel réside dans la possibilité pour l’utilisateur de réaliser le type de résistance qu’il veut, et de l’adapter à son type de vape. Les résistances que l’on fait soi-même sont également beaucoup moins chères que celles que l’on achète préfabriquées. Comptez seulement quelques centimes pour une résistance que vous ferez vous-même.

Un dripper est un peu différent puisqu’il ne possède pas de réservoir. Ainsi, il est nécessaire d’ouvrir le dripper afin de déposer quelques gouttes d’e-liquide sur le coton après quelques bouffées. Cet inconvénient peut cependant être contourné grâce à l’achat d’une box appelée bottom feeder, contenant un réservoir de liquide à côté de la batterie. Le principal avantage des drippers est qu’ils offrent généralement une meilleure restitution des saveurs que les autres matériels.

La résistance

La résistance, ou coil en anglais, est l’élément qui vient chauffer le liquide afin que celui-ci se transforme en vapeur, pour être par la suite inhalé par le vapoteur. Une résistance possède toujours une valeur, exprimée en Ohm. Afin de schématiser, disons que plus la valeur d’une résistance est basse, plus celle-ci aura besoin de puissance afin d’être chauffée. A contrario, plus la valeur d’une résistance est haute, moins elle en aura besoin.

Les résistances peuvent être préfabriquées, ou réalisées par le vapoteur lui-même, à l’aide de quelques outils et de fil résistif de type Kanthal, Ni 80, Stainless Steel, ou parfois, un mélange de plusieurs types.

À l’intérieur de la résistance se trouve toujours une fibre destinée à retenir l’e-liquide et lui permettre ainsi d’être en contact lors de la chauffe. Le coton est généralement utilisé à cet effet.

Rappelez-vous : il est nécessaire de changer régulièrement sa résistance et son coton. Lorsque vous percevez une altération du goût de votre e-liquide, alors il est temps de tout remplacer.

Les différentes sortes de cigarettes électroniques

Maintenant que nous avons vu ensemble le fonctionnement d’une cigarette électronique, nous pouvons parler des différents types de vapes qui existent sur le marché.

Le format tube

Les premières cigarettes électroniques étaient appelées Cigalikes. Reprenant la forme et la taille d’une cigarette de tabac, elles ont rapidement laissé leur place à des modèles plus performants, mais également plus grands.

L’héritage des Cigalikes se présente sous la forme de vapoteuses au format tube. Très simples d’utilisation et bien souvent compactes, ces cigarettes électroniques plaisent généralement aux vapoteurs débutants. Elles ne demandent que très peu de réglages et sont le plus souvent pourvues d’une batterie intégrée.

Les box électroniques et mécaniques

Les Box, également appelées Mod, sont quant à elles de formes carrés ou rectangulaires et entièrement paramétrables (pour les box électroniques tout du moins). Bien que certaines puissent fonctionner à l’aide d’une batterie intégrée, elles sont le plus souvent pourvues d’un ou plusieurs accumulateurs.

Il existe deux sortes de box, les box électroniques et les box dites mécaniques.

Les box électroniques sont équipées d’un microprogramme appelé chipset, dont l’objectif est de permettre la variation de certaines caractéristiques de l’appareil via un écran. Réglage de la température, de la puissance, mode de vape, temps de préchauffe de la résistance, ou encore durée maximale d’inhalation par exemple. Le chipset est également présent afin de prévenir tout problème qui pourrait se produire par rapport à la batterie, telle qu’une surchauffe. Il s’agit des produits les plus sécurisés.

Les box mécaniques ne possèdent quant à elles aucune pièce électronique. C’est-à-dire que le vapoteur ne pourra pas choisir la puissance à laquelle il vapotera. La puissance délivrée par la box dépendra directement de la valeur de la résistance ainsi que du voltage de l’accumulateur. De plus, de par l’absence de chipset, aucune sécurité n’accompagne ce genre de cigarettes électroniques. C’est pourquoi elles sont avant tout réservées aux vapoteurs aguerris.

Mais alors, comment savoir comment se comportera votre batterie avec un mod mécanique ? En utilisant la loi d’Ohm.

  • U = R × I permet de calculer la tension lorsque la résistance et l’intensité sont connues
  • I = U / R permet de calculer l’intensité lorsque la tension et la résistance sont connues
  • R = U / I permet de calculer la résistance lorsque la tension et l’intensité sont connues.

U = la tension, en Volts.
I = l’intensité, en Ampères
R = la valeur de la résistance, en Ohm

Maintenant que nous avons vu les différentes formules qui existent, voyons la façon dont nous allons les utiliser.

Comme nous l’avons dit précédemment, puisqu'aucune régulation électronique n’est présente sur un mod mécanique, le comportement de la batterie dépendra directement de la résistance installée sur votre atomiseur ou votre dripper (on n’utilise généralement pas de clearomiseur avec ce genre de matériel). Il nous faut alors savoir quelle valeur minimale la résistance devra posséder pour ne pas faire surchauffer (voire exploser) la batterie.

Nous allons donc utiliser la formule : R = U / I

Prenons un exemple concret. Nous avons un accumulateur Sony VTC6 d’une valeur de 30A, avec une capacité de décharge maximale de 30 A, et une tension maximale de 4,2 V.

R = 4,2 / 30 soit 0,14

Avec cet accumulateur, nous pourrons donc utiliser une résistance dont la valeur sera au minimum de 0,14 Ω.

Voyons maintenant comment faire le calcul dans l’autre sens, pour savoir si la résistance que nous avons déjà préparée peut fonctionner avec notre accumulateur.

Nous gardons le même accumulateur et fabriquons une résistance de 0,45 Ohm. Nous cherchons donc à définir si l’intensité qu’elle demandera à la batterie ne dépassera pas les 30 Ampères qu’elle peut fournir.

I = U / R

Soit, intensité = 4,2 (tension) / 0,45 (valeur de la résistance) = 9,33. Nous sommes en dessous des 30 A, aucun problème donc pour utiliser cette résistance.

Si nous avions fait le même calcul avec une résistance de 0,14 Ohm, nous serions arrivés au résultat de 30, soit le courant de décharge maximal de notre accumulateur ! Ce qui vient confirmer notre premier calcul.

A vous désormais de réaliser vos propres calculs afin de vérifier que l’accumulateur de votre mod mécanique pourra bien supporter la résistance que vous lui installerez.

Les pods

Ces dernières années, les pods sont devenus particulièrement populaires, notamment grâce au fait qu’ils connaissent un franc succès aux États-Unis.

Contrairement aux autres types de vapoteuses, les pods possèdent pour la plupart un réservoir jetable, auquel est intégrée la résistance. Ainsi, lorsqu’on souhaite changer de résistance, c’est l’ensemble du réservoir que l’on change.

Les pods, de par leur particulière compacité, sont toujours équipés de batteries scellées. Il est donc impossible de la changer. De plus, ils possèdent généralement un seul et unique bouton, faisant d’eux les cigarettes électroniques les plus simples à utiliser. Certains modèles ne possèdent même aucun bouton, et se déclenchent automatiquement à l’aspiration.

Certains pods sont équipés de cartouches scellées que l’on achète préremplies de liquide, lorsque d’autres sont rechargeables et laissent ainsi à l’utilisateur la possibilité de vapoter le liquide de son choix. Très simples d’utilisation, ils sont particulièrement appréciés des débutants. Leur principal inconvénient étant une puissance parfois faible, et une autonomie très limitée.

Les cigarettes électroniques jetables

Enfin, le dernier type de cigarettes électroniques qui existe est la vapoteuse jetable. Nous ne nous étalerons pas sur ce sujet puisqu’elles sont de plus en plus rares, et ont désormais été remplacées par les pods pour la plupart.

Sachez qu’elles peuvent toutefois représenter une solution pour un fumeur qui souhaite essayer la cigarette électronique une fois. Leurs performances, cependant, ne représentent généralement pas celles d’une cigarette électronique classique et conduisent le plus souvent à une première mauvaise expérience. Nous déconseillons donc ce genre de produit.

Les différents modes d'utilisation

Nous l’avons vu ensemble, les mods électroniques permettent différents réglages. Parmi eux, le mode de vape, qui modifiera la façon dont la résistance est chauffée.

Le mode power (PWR) est le mode le plus classique. Il permet simplement de régler la puissance (en Watts) que dégage la batterie.

Le mode à tension variable (VV) permet quant à lui de définir la tension (en Volts). Plus la tension choisie sera forte, plus la puissance dégagée par la batterie le sera. Ce mode est de moins en moins présent sur les vapoteuses puisqu’il sert le même dessein que le mode power.

Le mode contrôle de température (TC) est utilisé afin de définir une température maximum que votre résistance ne devra pas dépasser. Très avancé technologiquement parlant, il permet à la box de contrôler la température de la résistance et d’en bloquer la chauffe lorsque besoin est. Son principal avantage est d’empêcher les dry hit (brûler la fibre contenue dans la résistance car celle-ci n’est plus assez imbibée de liquide. En résulte alors une bouffée à la saveur des plus désagréables, puisqu’elle revient tout simplement à vapoter… du coton).

Le mode curve permet de personnaliser sa vape au maximum. Il offre à l’utilisateur la possibilité de contrôler la puissance délivrée par la batterie, selon une courbe qu’il définit.

Mais pourquoi diable utiliser ce mode ? Prenons un exemple.

Votre mod préféré est équipé d’un atomiseur possédant deux résistances, qui nécessitent une très forte puissance pour être chauffées. Le problème est que la puissance de la bouffée devient alors trop forte et désagréable. En modifiant la courbe, vous pourrez demander à votre batterie de chauffer plus lentement, et ainsi éviterez les bouffées trop puissantes.

Le contraire est bien sûr également possible. Si la résistance que vous avez conçue ne chauffe pas assez vite, vous pourrez demander à votre batterie d’envoyer une très forte puissance pendant la première seconde d’inhalation, puis une puissance plus douce ensuite. De cette manière, votre résistance chauffera plus vite, puis redescendra en température rapidement après, vous évitant ainsi une bouffée trop forte.

Pour terminer, le mode bypass permet de faire fonctionner votre mod électronique à la manière d’un mod mécanique. C’est-à-dire que vous n’aurez plus accès à aucun réglage et que seule la valeur de la résistance définit la puissance à laquelle votre batterie enverra le courant. Ce mode permet ainsi de vapoter à la manière d’un mod mécanique, tout en conservant les sécurités inhérentes à un mod électronique. Ce mode est toutefois réservé aux vapoteurs expérimentés.

Vape directe ou indirecte ?

Peut-être avez-vous entendu parler de vape directe ou indirecte. Peut-être même de termes barbares comme MTL ou DL. Rassurez-vous, ces termes, aussi compliqués puissent-ils paraître, sont en fait très simples.

La vape indirecte, ou MTL (Mouth To Lung), représente la façon dont vous allez inspirer la vapeur produite par votre cigarette électronique. Si vous l’inspirez en deux temps, d’abord dans la bouche puis dans les poumons, de la même manière qu’une cigarette de tabac, alors vous vapotez de manière indirecte.

La vape directe, ou DL (Direct Lung), consiste quant à elle à inhaler la vapeur dans les poumons directement, de la même manière que l’on utilise une chicha.

Aucun type de vape n’est préférable à l’autre. Si certains fumeurs souhaitent retrouver la même sensation qu’avec une cigarette de tabac lorsqu’ils commencent la vape, d’autres apprécient au contraire la possibilité d’inhaler une grande quantité de vapeur. A vous de faire votre choix selon vos préférences.

Comment choisir sa cigarette électronique ?

Maintenant que vous êtes devenu incollable sur la cigarette électronique, reste la question la plus importante. Comment bien choisir la vape qui vous correspond ? Afin de faire votre choix, plusieurs critères sont à prendre en compte.

L’autonomie

Allez-vous être en mesure de recharger votre cigarette électronique au travail ? Si votre emploi consiste à rester au bureau toute la journée, l’autonomie de votre vapoteuse pourra être relativement faible sans pour autant que cela pose un quelconque problème, puisque vous pourrez la recharger à volonté. Un pod pourra par exemple faire l’affaire.

En revanche, si vous travaillez en extérieur, il conviendra de choisir une cigarette électronique à la forte autonomie puisque vous ne pourrez pas la recharger lorsque le besoin s’en fera sentir. Privilégiez alors un mod à batterie amovible, afin de pouvoir remplacer l’accumulateur en cas de besoin.

De la même manière, la capacité du réservoir d’e-liquide est à prendre en compte. Pourrez-vous recharger votre e-liquide à n’importe quel moment ? Si oui, une capacité de 2 ml sera suffisante. Si la réponse à cette question est non, dirigez-vous vers un modèle de 5 ml.

La puissance

Bien que tous les modèles de cigarettes électroniques permettent de vapoter dans de bonnes conditions, certains débutants souhaitent directement se procurer un atomiseur dual coil, c’est-à-dire fonctionnant avec deux résistances. Bien que nous déconseillons ce genre de matériel pour commencer, si vous souhaitez réellement vous diriger vers un modèle de ce type, il conviendra de choisir une vapoteuse pouvant délivrer la puissance nécessaire à la chauffe de vos deux résistances. Une batterie pouvant délivrer un minimum de 80 W sera alors conseillée.

En revanche, si vous souhaitez rester sur un modèle traditionnel, la puissance délivrée par n’importe quel produit sera suffisante.

Type d’inhalation

Nous l’avons vu, certaines cigarettes électroniques sont faites pour fonctionner en vape directe ou en vape indirecte. Souhaitez-vous vapoter de la même manière que vous fumiez ? Ou avez-vous envie d’une énorme quantité de vapeur à chaque bouffée ? Selon la réponse à cette question, il conviendra de vous procurer un modèle répondant à vos envies.

Le choix du e-liquide

Et maintenant que vous avez trouvé le modèle de vapoteuse qui vous convient, il ne reste plus qu’à choisir le produit à mettre à l’intérieur.

Pour en savoir plus sur les e-liquides, nous vous invitons à consulter notre guide.

Souhaitez-vous conserver le goût de la cigarette ? Vous diriger vers un produit un peu plus sucré et fantaisiste ?

Rappelez-vous, l’essentiel lorsqu’on souhaite arrêter de fumer avec une e-cigarette est de se faire plaisir. Il n’existe pas d’e-liquide plus efficace qu’un autre. Le produit le plus efficace sera celui qui vous plaira le plus, au point d’éliminer votre envie de retourner aux cigarettes de tabac !

Le dernier point auquel il conviendra de réfléchir est le taux de nicotine que contiendra votre e-liquide car il est très important pour le sevrage tabagique. Il dépend de votre consommation de cigarettes journalière et de la cigarette électronique que vous possédez.


  • 00 mg ----- Si vous êtes sevré de la nicotine
  • 03 mg ----- Si vous êtes un tout petit fumeur (maximum 5 cigarettes par jour)
  • 06 mg ----- Si vous êtes un petit fumeur (5 à 10 cigarettes par jour)
  • 12 mg ----- Si vous êtes un fumeur régulier à plus de 10 cigarettes par jour
  • 16 mg ----- Si vous êtes un gros fumeur (minimum 20 cigarettes par jour)

Très important : Si vous utilisez une cigarette électronique puissante (avec une résistance inférieure à 1 ohm) il est conseillé pour les gros fumeurs de passer au taux de nicotine inférieur.

De nombreuses études scientifiques ont démontré que pour mettre toutes les chances de son côté lorsqu’on souhaite arrêter le tabac, il convient de démarrer avec le taux de nicotine le plus haut qu’on puisse supporter.

La nicotine n’est pas responsable des maladies liées au tabagisme. Son effet sur le corps est similaire à celui de la caféine. Les problèmes de santé liés à la cigarette proviennent de la combustion du tabac, du goudron, et des centaines d’additifs qu’elles contiennent. Dans le cadre du vapotage, la nicotine n’est pas votre ennemie, mais au contraire votre meilleure alliée !